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Biodimètre : quelle biodiversité pour les Rives de la Haute-Deûle ?
Un projet qui allie urbanisme, nature, design et sciences du numérique, fait aussi appel aux habitants invités à observer.

Mon premier enregistre les ultrasons (que notre oreille n’entend pas) émis par les chauves-souris, puis un algorithme d’intelligence artificielle permet de répertorier les espèces présentes et leur nombre. Mon deuxième détermine l’humidité dans les îlots de fraîcheur puis en apprécie l’impact sur la température ambiante. Mon troisième mesure les éléments chimiques dans l’eau afin de s’assurer que les plantes jouent bien leur rôle de filtrage pour en améliorer la qualité.
Mon tout, ce sont des capteurs, mis en place dans le cadre du projet Biodimètre. Intérêts : quantifier et analyser la biodiversité dans le secteur des Rives de la Haute-Deûle.
Observer et partager
Ce projet est porté par la Soreli, aménageur de ce site dans le quartier des Bois Blancs, et l’Inria, institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, lui-même implanté à Euratechnologies. Il se concrétise donc par ces capteurs mais également par une application à destination des citoyens. Les habitants ont effectivement un rôle important à jouer. À partir d’observations et de photos, chacun peut faire remonter ses observations, sur le terrain, de la faune et de la flore.
« Les Rives de la Haute-Deûle ont été conçus pour conjuguer développement économique et aménagement durable », rappelle Antoine Soyer, responsable de cette opération à la Soreli, « ce projet urbain a été pensé autour de l’eau et des enjeux liés à la biodiversité ». Un réseau de noues, de canaux et un jardin d’eau ont été aménagés. Grâce à une trame paysagère qui favorise les essences locales et grâce aux milieux humides préservés, des espèces disparues du paysage lillois sont de retour.
Le retour d’espèces
Le leste fiancé et l’agrion porte-coupe, libellules qui s’étaient raréfiées, se reproduisent dans les jardins d’eau, par exemple. Une colonie d’hirondelles des rivages vient s’alimenter sur le site et différentes espèces de chauves-souris y chassent les insectes la nuit, signe de la bonne santé de la biodiversité. Les données collectées par les habitants, riverains ou passionnés venus d’ailleurs, vont permettre des analyses scientifiques pour confirmer l’impact des actions et les réajuster si besoin.
Le projet Biodimètre intègre aussi une démarche de design. Christophe Guérin, designer associé, explique : « les capteurs, fixes ou mobiles, apportent des informations scientifiques mais ils créent aussi de l’émotion pour sensibiliser les habitants. Pour les chauves-souris, par exemple, ils rendent concrets et perceptibles les cris inaudibles de ces mammifères volant. Quant à la gradation, elle a été réalisée en bois, rappelant les principes des cernes de l’arbre ».
Par Valérie Pfahl
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