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Réception en l'honneur des commerçants
7 commerçants lillois ont été distingués lors de la cérémonie annuelle qui s'est tenue à l'Opéra le 14 octobre en l’honneur des commerçants.

Vert'Tige
Il y a 30 ans, un Ovni sur la place de Wazemmes !
« Quand je me suis installé sous les halles de Wazemmes il y a trente ans, j’étais un Ovni sur la place du marché ! », s’amuse aujourd’hui Benoît Canis (à droite sur la photo). En 1989, être le premier commerçant bio à rentrer sous les halles était un pari audacieux. Mais Benoît, déjà sensible à l’empreinte carbone, souhaitait faire venir ses légumes au plus près des consommateurs et non l’inverse. Avec Vert’Tige, il avait aussi l’envie de démocratiser le bio dans ce quartier qu’il affectionne pour sa diversité sociale et culturelle.
Celui qui se définit comme un paysan-commerçant a été séduit par le côté intermédiaire des halles, mi-marché / mi-commerce. Benoît a connu les deux rénovations des halles et la montée en gamme des commerçants qu’elles rassemblent. Aujourd’hui, un pôle bio s’y est développé avec l’arrivée il y a quelques années d’un boucher, d’un boulanger et d’un café équitable.
Dans sa ferme, située à Wavrin, Benoît emploie une trentaine de salariés avec, comme objectif, que le travail soit une source de plaisir au quotidien. Pas obsédé par produire toujours plus, il souhaite rester avant tout authentique. Sa devise : « Faire mieux, c’est bien. Mais faire bien, c’est mieux ! »
Par S.D.
. Halles de Wazemmes et 23 rue des Postes
Boucherie-traiteur Lecomte
Un traiteur « en’Or »
Frédéric Lecomte, boucher-traiteur le dit lui-même : « Je suis toujours en mouvement ! ». Adepte du changement, il se remet sans cesse en question. Toujours à l’affût de nouveaux plats cuisinés et de nouvelles charcuteries maison à faire goûter à ses clients. Cet artisan en’Or (label régional qui garantit 80% minimum de fabrication maison) constate, ravi, un retour au goût, au local et à la traçabilité.
S’ils étaient encore six bouchers il y a quelques années dans la rue passante du Faubourg de Douai, désormais il ne reste plus que lui. Installé à Lille Sud depuis 1994, il fait ce métier par passion. « Mes parents étaient bouchers à Ronchin. Même si j’ai toujours baigné dans cet univers, c’est le métier que j’ai toujours voulu faire », confie cet homme pressé. Après ses études, il voyage et travaille pour les autres avant de s’installer à son compte, avec sa femme qui s’occupe de la vente. « Mes journées sont bien remplies. C’est un métier exigeant que l’on fait à deux, sinon, c’est compliqué ! »
Attaché à la transmission d’un savoir-faire, Frédéric aime travailler avec des jeunes motivés qui ont envie de se lancer dans ce métier.
Par S.D.
. 172 rue du Faubourg de Douai
Restaurant-traiteur Angkor et Presse Saint Maurice
Chez les Ho, on allie les plaisirs du palais à ceux de l’esprit.
Rue du Faubourg de Roubaix, le père Kuoy et le fils Koeuy sont voisins de commerce ! Arrivé comme réfugié politique en France en 1977 après avoir fui les Khmers Rouges au Cambodge, Kuoy a d’abord exercé plusieurs métiers dans le secteur de la bonneterie. L’aventure commerciale de la famille a commencé par un vidéo-club ouvert à Saint-Maurice Pellevoisin en 1986, sur les conseils d’un ami. Puis l’homme se prend à rêver d’un restaurant traiteur proposant de découvrir les saveurs de son pays d’origine. C’est sa femme Dara qui cuisine crêpes fourrées, pâtes ou salades parsemées d’épices cambodgiennes que le couple ramène directement de là-bas. Et quand le vidéo-club doit fermer ses portes, victime du streaming et des abonnements en ligne, son fils Koeuy réalise une étude de marché et décide de pallier à un manque sur le secteur : il y ouvre une librairie-papeterie-presse. « Nous sommes bien dans cette rue dynamique où vit encore un vrai commerce de quartier », résume-t-il.
Par V.P.
. 155 rue du Faubourg de Roubaix
Legrand Lit
L’une est ferme, l’autre souple !
Caroline et Juliette Dubreucq, cogérantes et aussi belles-sœurs, tiennent ensemble le magasin de literie Legrand Lit installé à Lille-Fives depuis 10 ans.
À l’origine, c’est le père de Caroline qui a ouvert à cette adresse un magasin de meubles dans les années 60. Puis, devenu commercial dans la literie, il oriente son magasin dans la vente de matelas.
« J’ai travaillé avec mon père avant que ce dernier ne prenne sa retraite. Puis Juliette, ma belle-sœur, a rejoint l‘aventure et j’en suis vraiment heureuse parce que nous sommes complices et avons la même vision des choses », raconte Caroline.
Les deux cogérantes attachent de l’importance à l’accueil et au temps passé avec les clients, majoritairement lillois.
Si le dormeur lillois est plutôt matelas à « ressorts ensachés » avec une tendance affirmée pour le « king size » (grand lit d’1,80m), il vient en boutique chercher le conseil qui reste essentiel. « On n’achète pas un matelas tous les jours ! Nous conseillons les clients, parfois perdus devant le choix qui s’offre à eux, en fonction de leurs attentes, de leur morphologie et bien-sûr de leur budget », conclut Juliette.
Par S.D.
. 57 rue Pierre Legrand
Interview de Juliette et Caroline Dubreucq
Palazzi, pour les grandes occasions
Philippe Swiercz a ouvert « Palazzi » en 1984, une boutique de prêt-à-porter féminin. « C’était l’année de l’inauguration du métro et je sentais que ce secteur allait être encore plus dynamique ».
De ses parents grossistes dans le prêt-à-porter installés rue de Paris (aujourd’hui rue Pierre Mauroy), il a hérité le goût de la mode.
Son créneau : les robes des grandes occasions. Pour un cocktail, un mariage ou autres événements à fêter. Avec Monique, sa femme, ils guident les clientes qui entrent dans leur boutique sans idée précise de ce qu’elles souhaitent porter.
À l’époque, dans les rues piétonnes de Lille, les indépendants comme lui étaient nombreux. « Aujourd’hui, c’est de moins en moins le cas, d’où l’importance de se remettre en question et de proposer des articles qui sortent de l’ordinaire.» Pour cela, Philippe voyage beaucoup à la recherche de robes, notamment de marques italiennes, dont il a l’exclusivité. « Il y a un retour vers les belles choses, de qualité et que l’on ne voit pas partout.»
Par S.D.
. 15 rue de la Vieille Comédie
Interview Monique et Philippe Swiercz
L’Impertinente
Le salon de thé 100% local et convivial
« Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises pour votre ligne. » C’est l’un des slogans du lieu. Chez « l’Impertinente » (adjectif souvent utilisé sur les bulletins de notes de Marine Luna, la fondatrice du lieu avec Alexandre son mari), on vient se réconforter autour de gâteaux bien riches, de thés, de cafés et tisanes élaborés. En moins de quatre ans, le salon de thé a trouvé de nombreux fidèles et emploie onze personnes. Leur secret, c’est l’ambiance et l’humour du lieu. C’est aussi un très bon usage des réseaux sociaux pour se faire connaître. Marine raconte sa vie professionnelle et un peu personnelle à ses followers. Leur chien aussi est une star, prénommé Churchill. Elle y parle aussi régulièrement de son mari ("Le Barbu") et de sa belle-mère.
Souvent invités pour parler reconversion, Marine et Alexandre ont été contactés par les éditions du Cherche Midi : ils vont écrire un livre de conseils pour les personnes en reconversion. Sortie prévue en 2020.
Par E.D.V
. 9 bd Papin
Les mains dans le guidon
L’atelier anti-coup de pompe
Parce que les vélos ont aussi leurs bobos, Renaud Verhaeghe et Grégoire Sénéclauze ont eu l’idée d’ouvrir « Les mains dans le guidon », espace d’autoréparation vélocipédique. On vient réparer soi-même son vélo ou apprendre à le réparer. De la petite crevaison au dérailleur déréglé, des freins usés à la roue voilée, chaque cycliste est, un jour ou l’autre, confronté à ce genre de pannes. Pas évident de démonter une roue quand on est novice, mais l’intérêt du lieu est que l’on n’est jamais seul face à un problème.
« Ce n’est pas un repère d’experts, remarque Grégoire, le lieu s’adresse à tous, quels que soient le vélo et la façon d’en faire. » D’ailleurs, depuis l’ouverture (en 2016), l’atelier est souvent le prétexte à monsieur tout-le-monde pour se lancer dans la remise en état du vélo du grand-père condamné à la casse.
Pour une trentaine d’euros par an, l’adhérent peut venir aussi souvent qu’il le souhaite bricoler sa petite reine avec l’aide des autres. Avant de reprendre la route, au fond du local, le bistrot propose de boire un café entre passionnés. Histoire de refaire le monde... à vélo !
Par S.D.
. 166 rue Gambetta