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Quelques commerces fous de vélo
Le vélo est leur fonds de commerce, et ils contribuent à leur échelle au développement du deux-roues en ville : découvrez le portrait de quelques commerces lillois fous de vélo !

Antoine et Vincent de Procyclette
Tout est parti d’un constat exprimé par des citadins. « Il faut parfois appeler sept plombiers avant qu’un seul accepte de se déplacer en centre-ville. En cause, les imprévus sur le trajet et les difficultés pour se stationner », résume Antoine Garbez, l’un des créateurs, avec Vincent Lengagne de procyclette.fr
Alors, ces deux voisins du quartier des Bois-Blancs ont eu l’idée de créer une plateforme qui met en relation des artisans et des futurs clients vivant en milieu urbain. L’originalité ? Les artisans se déplacent uniquement à vélo. « C’est tout à fait possible pour une offre de services du petit dépannage. Mais c’est un vrai changement de mentalités ! »
Les deux associés sont passés par l’incubateur d’EuraTechnologies pour mettre au point leur projet. Coiffeur à domicile, épicier, vélo-restaurant, nettoyage à vélo, architecte…font déjà partie de l’aventure. Leur objectif : faire grandir la communauté en amenant encore plus d’artisans motivés avec eux.
Comment ça vrac
« Comment ça vrac ? » est une épicerie mobile qui se déplace dans tous les quartiers de Lille, sur rendez-vous ou à des créneaux fixes. Comme ce mardi midi, devant EuraTechnologies. Perrine, une salariée, y fait ses courses. « J’aime bien l’idée, c’est simple et pratique. Je trouve l’essentiel pour bien manger et surtout je n’achète que la quantité dont j’ai besoin. C’est du vrac, donc je viens avec mon panier et mes bocaux. »
L’idée n’est pas nouvelle et pourtant elle séduit de plus en plus de monde. « Dans les campagnes, ça se faisait avec une camionnette. En ville, nous avons opté pour le vélo », raconte Karim. Cet ancien graphiste est à l’initiative du projet avec Kevin, un ancien charpentier.
Pâtes, lentilles, thé et café, pain, fruits et légumes…, on y trouve plus de 50 produits bio locaux et de saison. Sur leurs deux tricycles équipés d’une remorque, tout est optimisé. Chaque centimètre compte ! « Ça démarre bien. Nous avons des clients fidèles et aussi de nombreux curieux, intrigués par nos drôles de vélos et leurs 250 kg de chargement ! »
Coursiers de Flandres
Ils pédalent pour livrer des colis et des plis, des achats réalisés en magasin ou même des objets bien plus encombrants. Walid, Torn, Gaël ou Quentin, ils sont une dizaine de salariés dans l’équipe des « Coursiers des Flandres ». Professionnels et particuliers peuvent faire appel à eux, convaincus par un mode de déplacement respectueux de l’environnement. Autre avantage : leurs vélos de course peuvent se faufiler si la circulation est dense. Des bacs, posés à l’avant ou à l’arrière, permettent également de transporter les produits plus lourds. Les salaires et les conditions de travail sont décidés en concertation avec les livreurs, sous statut indépendant, grâce à un fonctionnement coopératif. Le souci d’une juste rémunération a été réaffirmé par la société puisqu’elle s’appuie sur la plateforme numérique FeedMi, créée l’été dernier, pour la livraison des repas. Objectifs des « Coursiers des Flandres » : diversifier l’offre de service de livraison et renforcer l’équipe pour atteindre prochainement une trentaine de salariés.
Les mains dans le guidon
Parce que les vélos ont aussi leurs bobos, Renaud Verhaeghe et Grégoire Sénéciauze ont eu l’idée d’ouvrir « Les mains dans le guidon ». Ici, on vient réparer soi-même son vélo ou apprendre à le réparer. De la petite crevaison au dérailleur déréglé, des freins usés à la roue voilée, chaque cycliste est un jour ou l’autre confronté à ce genre de pannes. Pas évident quand on est novice, mais l’intérêt du lieu est que l’on n’est jamais seul face à un problème.
« Ce n’est pas un repaire d’experts, remarque Grégoire, le lieu s’adresse à tous, quels que soient le vélo et la façon d’en faire. » Depuis l’ouverture (en 2016), l’atelier est souvent, pour monsieur tout-le-monde, une opportunité pour lancer la remise en état du vélo grand-père condamné à la casse.
Pour une trentaine d’euros par an, l’adhérent peut venir aussi souvent qu’il le souhaite bricoler sa petite reine avec l’aide des autres. Avant de reprendre la route, au fond du local, le bistrot propose de boire un café entre passionnés.
Par Sabine Duez
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