Ça bouge à Saint-Sauveur

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Nouvelle salle de sport

Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC Saint-Sauveur, immense friche de 23 hectares en plein cœur de Lille, la Ville construit une nouvelle salle de sport. Le chantier a démarré en février 2024 du côté de la rue Camille Guérin. Sur plusieurs niveaux, ce complexe sportif de plus de 2 000 m2 comprendra une salle multisports au rez-de-chaussée (judo, basket, volley, badminton…) accessible à tous, deux dojos au premier étage et une autre salle au second (basket, volley, badminton) qui pourront être utilisés par les clubs, les associations et les écoles.

Avec ses trois salles superposées, le bâtiment conçu par l’architecte lillois « Bureau Face B » devrait ouvrir au public au second semestre 2025. Il est de conception passive : il sera l’un des premiers équipements sportifs en France à atteindre ces niveaux de performance : besoins en chauffage inférieurs à 15 kWh/m²/an, et consommation en énergie primaire pour tous postes confondus inférieure à 120 kWh/m²/an.

Parc de la Vallée : chantier en cours

Les travaux du Parc de la Vallée ont aussi démarré. Futur espace de nature et de détente, le parc de 3,4 hectares sera composé de vastes plaines, de milieux de biodiversité protégés, d’espaces de promenade, d’aires de jeux et de quoi faire du sport. Après des travaux de débroussaillage en début d’année 2024, les travaux de dépollution et d’aménagement paysager ont pu commencer. Le parc devrait être ouvert au public début 2026.

Etapes du chantier (juin 2024 - 2026)

1. Préparation du site : dépose des rails, démolition des bétons, terrassement et dépollution
2. Travaux sur les réseaux (électricité, assainissement…)
3. Repose des rails, création du relief ludique et des cheminements
4. Plantations des arbres et des végétaux
5. Pose de l’éclairage et des mobiliers, aménagement des entrées
6. Ouverture (2026)

Histoire de Saint-Sauveur

1865-2003 : gare de marchandises

Mise en service le 11 novembre 1865, la gare Saint-Sauveur centralise la majorité des marchandises et des matières premières (charbon, bétail, céréales...). Pendant plus d’un siècle, une intense activité ferroviaire s’est déroulée sur le site, véritable plateforme logistique de béton et de métal, rythmée par les halles, les rails, et les transbordements. En 2003, l’intégralité de l’activité de la gare est transférée à Dourges. La gare devient alors une friche ferroviaire, une coupure urbaine à la croisée des quartiers : de Lille-Centre, Moulins, Wazemmes et Fives.

Héritages

Un quartier dynamique et vivant

Sous l’influence de l’activité de la gare, les quartiers voisins accélèrent leur industrialisation. Écoles et centres de recherche, s’installent à ses abords. Ces lieux de savoir côtoient aujourd’hui de nombreux lieux culturels et festifs offrant une programmation riche.

Une friche polluée et bétonnée, véritable coupure urbaine

75% des surfaces de la friche sont imperméabilisées (voiries, quais, halles…). Cela a pour conséquence d’empêcher l’eau de pluie de s’infiltrer, au sol de respirer et ainsi de permettre le développement de paysages de qualité propices à la biodiversité. Le site est également pollué en hydrocarbures et en métaux lourds.