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Pour un mieux vivre ensemble : partageons l’espace

Le partage de la rue et des espaces publics entre les différents usagers est un enjeu majeur pour les villes et villages, qui permet de redonner toute leur place aux modes actifs ainsi qu'à la vie urbaine locale.

 

Le partage de la rue et des espaces publics entre les différents usagers est un enjeu majeur pour les villes et villages, qui permet de redonner toute leur place aux modes actifs ainsi qu'à la vie urbaine locale.

Agir sur la voirie, un espace public appartenant à tous, pour mieux prendre en compte les pratiques et attentes des usagers, permet l'adaptation aux nouveaux modes de vie et la prise en compte d'enjeux collectifs essentiels :

  • transition écologique, énergétique, numérique,
  • adaptation au changement climatique,
  • gestion économe des ressources,
  • adaptation au vieillissement de la population,
  • accessibilité pour tous,
  • sécurité des déplacements,
  • bien vivre au quotidien,
  • etc.

Stationnement sur trottoir: chassons les mauvaises habitudes!

Ce que dit le code de la route:

L'article R417-11 du Code de la route stipule qu'un stationnement sur le trottoir d'un véhicule motorisé est considéré comme gênant la circulation publique. De fait, c'est verbalisable. L'amende s'élève à 135 euros pour les voitures et à 35 euros pour les deux-roues et trois-roues.

De plus, votre véhicule peut également être mis en fourrière en cas d'entrave à la circulation ou de stationnement gênant.

Par ailleurs, le Code de la route ne prévoit pas d'exception pour un arrêt de quelques minutes, même si vous êtes restés au volant de votre véhicule. Dans cette situation encore, vous devez aussi payer votre amende dans les 45 jours suivant son envoi, à moins d'un vice de forme.

Il n'existe aucune dérogation non plus pour le stationnement d'un véhicule à cheval sur le trottoir et sur la route. C'est considéré comme gênant la circulation, même si, selon vous, vous n'empêchez pas le passage des piétons. Le montant de la contravention est toujours identique : 35 ou 135 euros.

La plus haute juridiction administrative a rappelé que le maire peut prendre des mesures nécessaires pour concilier les problématiques liées au stationnement et les droits de tous les usagers de la voie publique. Autrement dit, dans l'exercice de son pouvoir il peut autoriser le stationnement sur le trottoir.

Toutefois, un passage suffisant d’une largeur minimale de 1,40 mètre ou de 1,20 mètre en l’absence de mur doit être réservé pour les piétons, notamment pour les personnes à mobilité réduite. Les passants doivent aussi accéder sans aucune difficulté à leur habitation ou aux commerces. Enfin, une signalisation adéquate doit préciser les emplacements sur le trottoir sur lesquels le stationnement est autorisé.

En clair, se stationner sur les trottoirs reste interdit sauf s'il existe des emplacements adéquats. Et pour faire respecter la loi, des potelets, des plots, des balisettes légères ou des boules circulaires peuvent être installés. Cela empêche les véhicules de se garer sur le trottoir sans que cela soit contraignant pour la circulation des piétons.

Il en est de même pour les emplacements réservés aux personnes en situation de handicap. La sanction est la même : 135 € d’amende pour non-respect de la législation en vigueur.

 Pour un mieux vivre ensemble : partageons l’espace

https://www.lille.fr/Vivre-a-Lille/Me-deplacer/Apprenons-a-partager-la-rue


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