Bistrot en mode "franquette"

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Les tissus des deux banquettes ont été choisis chez le tapissier voisin, les plantes pour la devanture chez la fleuriste juste à côté, le café est commandé chez le torréfacteur à moins de trois kilomètres… Le ton est donné : Alban, Samson et Loïc veulent autant que possible des produits locaux, pour leur déco et dans leurs assiettes.

Sans chichi

Ils viennent de donner naissance à un bistrot à l’image de celui des villages qu’ils ont connu dans leur enfance. De ce lieu où l’on ne fait pas que boire un verre ou manger un bout mais où l’on vient pour se rencontrer aussi. Ils l’ont baptisé Franquette, pour évoquer « la bonne franquette », bien sûr, sans chichi, comme à la maison. Mais avec une exigence de qualité pour les mets proposés.

Trois profils, un concept

Alban, d’abord publicitaire, a ouvert et géré un restaurant au Costa Rica. À son récent retour en France, il a passé un CAP de cuisinier. Samson, titulaire d’un BTS hôtellerie/restauration, a été assistant maître d’hôtel dans un établissement lillois 5 étoiles. Et Loïc, cousin du premier et ami d’enfance du second, a décidé de s’associer à l’aventure tout en restant ingénieur (tout au moins pour le moment).

Grand-mère moderne

Épicuriens et bons vivants, ils se sont pris à rêver d’un lieu où l’on « prend soin des gens, où l’on rigole bien tout en se régalant ». Après deux ans de réflexion, ils ont rénové un local qui fleure bon la « cuisine de grand-mère, toutefois modernisée ».

Un plat différent chaque jour pour le midi, des bouchées en mode tapas pour le soir, des incontournables (croque-monsieur, oeuf mayo ou poireaux vinaigrette) à toute heure.

Et côté local toujours, les trois jeunes entrepreneurs ont aussi prévu d’inviter des musiciens ou d’exposer le travail d’artistes…

Par Valérie Pfahl

. Bistrot Franquette, 16 rue du Vert Bois, 06.03.96.87.00

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