Laisse ou longe ? Conseils de bonnes pratiques

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D’abord, se mettre au clair sur le type de sorties : balade accompagnée dans les parcs ; dépense physique libre en caniparc ; déplacement vers un point précis dans une densité humaine et routière de circulation forte.

Cela demande le respect d’autrui, une vigilance et une adaptation constante des détenteurs de chiens.

• Là où la fréquentation des espaces publics est forte, la laisse est à privilégier, pour un bon partage des espaces. Un trottoir doit pouvoir accueillir tous les publics, l’animal ne pourra déambuler comme en balade en milieu naturel. Il se tient à vos côtés ou à une distance courte, tenu en laisse.

  L’éducation sans laisse est longue et rigoureuse, elle ne peut être entamée en milieu dense. Elle doit être intégrée par étapes, durant des mois, en suivant le conseil de spécialistes canins, dans un lieu où les stimuli sont réduits pour mettre l’animal en situation d’apprentissage et de réussite.

• Si vous allez au caniparc, le parcours urbain peut se faire en laisse ou en longe, en fonction de la densité de circulation sur le parcours, et une fois arrivé et accepté par les autres usagers canins, le chien peut se défouler, libre de toute laisse ou longe.

• La balade accompagnée, moment de relation complice avec son compagnon animal, se fait plus en longe. Pour l’animal, c’est un plaisir et un défi en fonction de son caractère, où il va lui falloir montrer des facultés de rappel, gérer les rencontres ou les frustrations, l’attente au besoin.

Une longe de 5 mètres permet de profiter de la balade en sécurité, tout en donnant assez d’amplitude au chien pour évoluer, prendre les odeurs et déposer les siennes. L’utilisation de la longe est un guide, un lien de communication non verbale : freiner sans tension ; répondre à ses demandes tout en faisant attention à la circulation des autres usagers ; contrôler en finesse, en bloquant, relâchant sans que la longe soit tendue. La longe sert à la sécurité du chien, celle des humains, à pied ou à vélo, de ses congénères, le temps de lui apprendre ou de lui rappeler de s'informer visuellement, sans charger, ou de gérer son excitation, d’être à l’écoute et en contact avec votre propre maintien de la longe. 

Si l’animal tire beaucoup ou a tendance à l’accélération d’un vif d’or au Quidditch devant le moindre passant, il vaut mieux une corde statique (sans élastique) d’au moins 8mmde diamètre ou un ruban biothane large. Pour plus de prise et de reprise, on tient la longe en protégeant ses mains ; cela évitera de se les brûler et de lâcher la longe. Inutile d’avoir un équipement luxueux tel que le Nimbus Eclair de feu ! Chacun peut se fabriquer une poignée à partir d’une chambre à air usagée... ou des gants si la météo s’y prête. Ne laissez pas traîner une longe au sol sans la tenir, alors qu’elle est accrochée au cou du chien : elle deviendrait un piège s’il s’enfuit.

La longe permet donc à la fois de travailler son autonomie, d’instaurer une confiance et une écoute mutuelle, indispensables en promenade.

Profitons-en pour rétablir une règle fondamentale du canicross, canitrail, de la balade à vélo en cani-vtt ou sur le côté : le chien sera plus à l’aise avec un amortisseur de tension. Un chien qui serait traîné à l’arrière du coureur subit une maltraitance.

Si vous êtes témoin de maltraitance sur animaux, quelles que soient les circonstances, signalez-le au 3677 et pour Lille, sur bienetreanimal@mairie-lille.fr