Archive Mars 2025

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Améliorer la qualité de l’air pour améliorer la santé des Lilloises et Lillois

C’est presque devenu un marronnier tellement la situation perdure : il ne fait pas bon respirer à Lille. Notre ville est la championne de la pollution de l’air concernant les particules fines. Et cela a évidemment des conséquences sur la santé des habitantes et habitants.

D’après une étude de Santé Publique France*, près de 20 000 cas de maladies chroniques seraient évitables chaque année dans notre région. Ce sont entre 340 et 3 700 nouveaux cas de maladies respiratoires chez l’enfant et entre 380 et 7 900 nouveaux cas de maladies cardiovasculaires, respiratoires ou métaboliques chez l’adulte qui pourraient être évités.

Et alors que nous devrions assister à un engagement plus fort des institutions sur cette question primordiale de la santé et de l’environnement, c’est l’inverse qui se produit. En effet, nous avons des pics de pollution sans que la circulation différenciée ne soit mise en place, et aucune borne de mesure n’est active à Lille depuis la suppression de la borne de Fives puis de celle du boulevard de Leeds, ce qui permettrait au moins d’informer davantage la population.

La santé des Lillois·es est l'une des principales priorités du groupe Lille Verte.

Cela implique des projets structurants sur les axes routiers : réduire la circulation, abaisser la vitesse, limiter le nombre de poids lourds. Ce que la Métropole n’a pas compris, en sabotant la Zone à faibles émissions (ZFE). Nous sommes également en faveur d'un stationnement plus cher pour les véhicules les plus lourds et plus émetteurs, car les SUV et la qualité de l'air ne sont pas compatibles !

Et ces actions doivent se coupler avec une offre d’alternatives à la voiture : retour d'un service de métro fiable au plus vite, mettre (enfin !) en circulation le tramway d'ici la fin du mandat prochain, accélérer le développement des pistes cyclables...

Bref, mener une politique plus écologique et où la santé de toutes et tous prime sur les logiques économiques. Enfin, c’est aussi un enjeu de justice sociale, car ce sont les quartiers populaires qui sont les plus exposés. Or nous avons tous droit à un environnement sain !

*Estimation des bénéfices potentiels pour la santé d’une amélioration de la qualité de l’air ambiant en Hauts-de-France.

Les élu·es du Groupe Lille Verte
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