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Les Dahlias, étoiles flamboyantes du Jardin des plantes
Le saviez-vous ? Il est possible d’obtenir, par sélection des variétés de dahlias de presque toutes les couleurs dont plusieurs sont présentées dans notre collection au Jardin des Plantes. Découvrez l’histoire de cette plante spectaculaire, les techniques de plantation et d’entretien ainsi que leurs secrets…
Un peu d’histoire
Décrit en 1570 par Francisco Hernandez, le dahlia, originaire des hauts plateaux du Mexique, était appelé par les Aztèques Acocoxochitl qui signifie « canne d’eau ». Ses feuilles et ses racines tubérisées étaient utilisées pour nourrir les animaux, et pour leurs propriétés médicinales.
Il est introduit en France en 1802, sa racine, également appelée griffe, est proposée comme féculent pouvant remplacer la pomme de terre. Son usage alimentaire est rapidement supplanté par ses valeurs décoratives.
Grâce à cet engouement, aujourd’hui, on enregistre officiellement plus de 57 000 cultivars (variétés créées par l’Homme), dont une centaine est présentée dans la collection du Jardin des Plantes.
Illustration Louis Cayeux – Le dahlia (1934)
Origine du projet au Jardin des plantes
Au Jardin des plantes, les dahlias étaient cultivés en massif ; une seule variété par massif ; afin de faire des bouquets ou composer des parterres de broderie que l’on appelle mosaïculture. Cette technique ayant été progressivement abandonnée, la présentation des dahlias a été retravaillée afin de les présenter pour leur diversité de variétés, de formes, de couleurs, de contrastes de feuillage…
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Pourquoi cette collection ?
La collection des dahlias s’intègre dans une démarche de durabilité, bien que ces plantes soient gourmandes en eau, nous faisons en sorte de les adapter en limitant les arrosages, notamment en plantant au bon moment mais aussi grâce à l’utilisation de paillage.
Ils s’inscrivent également dans un schéma de représentation grâce à un plan ludique en forme de labyrinthe. Le parcours est progressif, il passe de la prairie fleurie (fleurs sauvages), à un gazon avec des pâquerettes et des trèfles (semi sauvage) puis aux dahlias (horticole). Les abeilles sont ravies...
Enfin et non des moindres, la collection des dahlias a une vocation pédagogique. Des ateliers sont organisés pour expliquer, transmettre et créer autour de cette plante.
Rien ne sert de courir, il faut planter à point...
En termes de culture, les dahlias aiment la chaleur, les endroits ensoleillés et un sol humide mais bien drainé.
Dès janvier, les jardiniers du Jardin des Plantes ameublissent la terre en profondeur à l’aide d’une grelinette.
« En mai, fais ce qu’il te plaît », dans le Nord de la France, les dahlias peuvent être plantés après les saints de glace (au-delà du 15 mai), nous les avons même déjà plantés au-delà du 15 juin...Pourquoi ?
Parce que le risque de gelée est écarté, la terre est chaude, la saison des pluies arrive ; en effet à la plantation le dahlia a besoin de beaucoup d’eau pour recharger son tubercule. Les dahlias sont plantés dans un trou large à 10 cm de profondeur, espacés en moyenne de 80 cm.
Afin de les aider dans leur croissance :
- Les dahlias pourront être paillés afin d’éviter l’érosion des sols, de préserver la fraicheur et l’humidité de la terre. Cela apporte aussi un aspect esthétique et limite également la repousse des adventices (“Mauvaises herbes”).
- Les dahlias les plus hauts pourront être tuteurés car ils sont sensibles au vent.
La floraison s’étend de juin jusqu’aux premières gelées. Pendant toute la saison, le secret c’est de couper les fleurs fanées afin de favoriser l’arrivée des nouveaux boutons floraux.
Au Jardin des Plantes, comme les gelées à -5° sont encore possibles et que le sol est lourd et gorgé d’eau, tous les dahlias sont déterrés début novembre et hivernés à l’abri de la lumière et du froid. Pendant l’hiver, les pieds sont nettoyés, divisés et étiquetés. Chaque dahlia reçoit un numéro d’introduction afin qu’il soit clairement identifié, répertorié et référencé. L’étiquetage est important car une collection botanique ne saurait être complète sans un étiquetage approprié, permettant de donner aussi bien aux visiteurs curieux qu’aux botanistes d’intéressantes informations sur les taxons présentés...
©Camille Jan-Baudens, Dahlia ‘Uncle Sam’
© Camille Jan-Baudens, Dahlia ‘Honka Fragile’
© Camille Jan-Baudens,Dahlia ‘Okapi’
Un peu de génétique
Les premières espèces introduites fûrent Dahlia coccinea et Dahlia pinnata.
Ils sont présumés être les principaux parents du dahlia commun que nous connaissons aujourd'hui.
En 1864, le hollandais Van Der Berg reçoit du Mexique, un bulbe de Dahlia encore jamais vu. Ce dahlia reçoit le nom de Dahlia juarezzi appelé également 'Etoile du diable’, c’est l'ancêtre du dahlia cactus et semi-cactus.
Les Dahlias sont octoploïdes, c’est-à-dire qu’ils possèdent 8 jeux de chromosomes.
Il est possible d’obtenir par sélection des cultivars de dahlias de tailles variées, de formes différentes et de toutes les couleurs. Toutes ? Non ! Le bleu est la seule couleur qui n’existe pas chez le dahlia. Pourquoi ? Parce qu’il ne possède pas le gène de cette couleur.
La sélection se fait également sur des critères plus techniques : un port compact, des tiges solides, la couleur du feuillage ou leur résistance aux maladies.
Les obtenteurs (les créateurs de variétés) se gardent souvent de dévoiler leurs petits secrets !
De nombreux Dahlias sont issus de pollinisation libre, donc de père inconnu.
Et parfois certains dahlias sont issus simplement de mutation c’est-à-dire d’une modification de leurs informations génétiques ou de réversion, phénomène naturel qui restaure le type sauvage.
Certains* sont sur votre parcours, venez les découvrir...
