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Le lierre, un formidable atout pour la biodiversité en ville
Le lierre (Hedera helix) est une liane utilisée comme plante couvre-sol qui, quand elle a l’occasion de grimper sur un support (murs, poteaux, troncs d’arbres etc.), se met à fleurir et à fructifier.

Cassons quelques idées reçues !
- Le lierre n’est pas un parasite[1], il ne se sert de l’arbre que comme support. Il est muni de racine-crampons qui lui permettent de monter sur l’arbre. En aucun cas, il n’entre dans l’écorce ou l’endommage. Une augmentation de la prise au vent, et une concurrence pour l’eau sont les seuls préjudices potentiels pour l‘arbre support qu’il faut étudier au cas par cas.
- Le lierre n’abîme pas la maçonnerie si celle-ci est de bonne qualité. Le lierre ne dégrade pas les joints et ne déchausse pas les briques mais peut profiter de défauts ou malfaçons pour se développer.
A noter que dans le cadre d’un usage en végétalisation de façade le lierre peut poser des problèmes de colonisation de fenêtres, de façade d’un tiers. Il faut dès lors le contenir régulièrement par la taille ou apposer une cornière munie d’un angle à 75 °. Comme ont pu le faire ces habitants lillois sur les photos ci-dessous.
Si vous souhaitez végétaliser votre façade, n’hésitez pas à prendre contact avec les gestionnaires de l’opération de la Ville de Lille « Verdissons nos murs »[2].
D’après une étude parisienne, confirmée par une étude lilloise réalisée il y a 2 ans, de toutes les espèces de grimpantes qui sont plantées dans le cadre de verdissons nos murs, le lierre est l’espèce qui accueille la biodiversité la plus riche.
Une espèce bénéfique pour la faune locale
Sa floraison tardive, en automne, fait du lierre une des dernières ressources en nectar et en pollen pour de nombreux insectes. On peut citer en exemple les abeilles domestiques faisant leur stock pour l’hiver, des insectes migrateurs comme certains syrphes ou et certains papillons comme le Vulcain. Et des papillons préparant leur hibernation comme les Paons du jour, le papillon citron etc.
Un syrphe, le syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) qui contrairement à son apparence est une mouche !
Le vulcain (Vanessa atalanta)
Le paon du jour (Aglais io)
Le citron (Gonepteryx rhamni)
On ne compte pas moins de plusieurs centaines d’espèces d’insectes profitant de cette ressource. Il suffit d’observer un lierre en fleurs par une journée ensoleillée d’automne pour s’en apercevoir.
Le lierre est aussi la plante hôte de plusieurs espèces d’insectes qui ne sauraient se reproduire sans sa présence, comme l’abeille du lierre aussi appelée collette du lierre (Colettes Hedera) ou la dernière génération de l’Azurée des Nerpruns. Aussi, beaucoup d’espèces animales passent l’hiver dans ses ramures.
La collette du lierre (Colettes Hedera)
Ses baies abondantes parviennent à maturité, au cours de l’hiver, à une saison où les ressources sont rares car les passereaux ont déjà consommé la plupart des baies d’aubépines, troènes, cotonéasters et autres églantiers. Vous pourrez y observer le ballet incessant des merles, grives, pigeons ramiers et rouges-gorges durant le mois de février.
Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula)
La Ville de Lille tient compte de l’intérêt du lierre en essayant de le maintenir quand cela est possible sur ses murailles, arbres et haies, voire de le développer grâce à l’opération « Verdissons nos murs ». Un cultivar particulier, Hedera helix ‘Arborecens’ qui est un lierre arbustif est même planté régulièrement dans différents jardins, parcs et squares.
[1] Le permis de végétaliser / Faites de Lille votre jardin / Nature à Lille - www.lille.fr/Nature-a-Lille
[2] L’arbre Au-delà des idées reçues, C. Drénou, CNPF-IDF, 2016