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Zoom sur la gestion des cimetières
La mission du service de l'entretien des espaces verts dans les cimetières, une gestion responsable.

Abritant plus de 80 000 concessions, les cimetières lillois sont aussi des refuges importants pour la nature en pleine ville. D’une superficie de 22 hectares pour le cimetière de l’Est et de 33 hectares pour le cimetière du Sud, ils ont été créés respectivement en 1779 et 1864. Le temps, qui a permis le développement d’un patrimoine arboré d’exception, conjugué à une gestion attentive et respectueuse de l’environnement en ont fait peut-être les plus beaux cimetières de France (à vous d’en juger !).
Un paysage en évolution
Auparavant, les cimetières n'étaient pas des zones vertes. Les mauvaises herbes étaient mal vues, traitées à l'aide de produits phytosanitaires afin que les allées soient « nettes », désherbées, un paysage tracé au cordeau.
Pour limiter puis arrêter définitivement le recours aux pesticides, la Ville a engagé dès 2010 un travail de végétalisation des cimetières. Les allées en schiste ont été engazonnées, les interstices entre les tombes ont vu apparaître des fleurs sauvages.
C’est ce long travail préparatoire qui a permis de passer en zéro phyto dans les cimetières au 1er janvier 2018. Mais cela n’a pas été simple.
Il s’agissait tout d'abord d'informer les usagers que la présence de cette végétation spontanée n'était pas une marque de négligence mais, au contraire, le signe d’un environnement plus sain, favorable à la biodiversité.
Un changement progressif du mode de gestion
Pour les jardiniers ensuite, les objectifs étaient multiples :
- Arrêter l’usage des produits phytosanitaires pour répondre aux impératifs environnementaux et de santé publique,
- Préserver une qualité paysagère propice au recueillement et au respect des familles, le tout en composant avec les moyens humains existants,
- Repenser les espaces respectueux de la nature, de la faune et de la flore,
- Donner une dimension écologique au-delà même du simple aménagement paysager, comme pour les parcs et jardins.
Pour cela :
- Plusieurs méthodes d'engazonnement des allées ont été expérimentées ainsi que différentes compositions de semences, à pousse plus ou moins rapide, plus ou moins résistantes à la sécheresse,
- Des mélanges fleuris ont été testés (et le sont encore !) pour habiller les inter-tombes et les « dos-à-dos »,
- Une mosaïque de milieux a été créée (prairies fleuries, mares et autres nichoirs) pour accueillir une biodiversité aussi riche que possible
- Pour garantir une haute qualité paysagère, une attention particulière est portée à la sélection des arbres plantés chaque année, aux arbustes choisis pour leurs feuillages, aux massifs de vivaces et autres plates-bandes appelé aussi « mixed border ».
Enfin, l'impact positif de ce type de gestion est régulièrement mesuré à l’occasion d’inventaires, ou encore de campagnes de comptage des papillons. Pour cela, les jardiniers suivent le protocole de sciences participatives du Museum National d’Histoire Naturelle. Car, si le fleurissement a pour un objectif esthétique et paysager, il est également support de biodiversité.
Plus de détails sur les actions de nos jardiniers dans les cimetières
Des tâches très diversifiées
Les jardiniers des cimetières ont plusieurs tâches à accomplir au cours d’une année. Ils doivent :
- Tondre et débroussailler les zones enherbées
- Désherber les massifs et plates-bandes qu’ils ont au préalable planté
- Tailler les haies, les arbustes et inflorescences des plantes
- Découper les bordures des massifs et plates-bandes
Ils participent également au fleurissement saisonnier des cimetières, ils sèment des prairies fleuries et les fauches deux fois par an. Ils s’occupent aussi de l’entretien des différentes mares présentes dans les cimetières.
La tonte
Un tour de tonte dure quatre semaines pour le cimetière de l’Est et cinq semaines pour le cimetière du Sud, dans les conditions climatiques optimales. Nous déployons généralement cinq agents par jour et par cimetière pour un tour de tonte. Un agent sur une tondeuse autoportée pour tondre les plus grandes zones, un agent avec une tondeuse autotractée pour les espaces les plus étroits et trois agents avec des débroussailleuses pour le tour des monuments, des arbres et des massifs ainsi que les tours des parcelles et des fils d’eau. En milieux de journée un agent change de poste pour se munir d’un souffleur et nettoyer les sépultures et les routes des projections de débroussailleuses.
Le ramassage des feuilles
A l’automne pour le ramassage des feuilles, nous déployons généralement quatre agents chaque jour pendant huit à dix semaines au cimetière de l’Est et pendant treize à quatorze semaines au cimetière du Sud.
Trois agents regroupent les feuilles à l’aide de souffleurs ou de râteaux selon l’accessibilité des zones sur lesquelles ils travaillent pendant que le dernier agent utilise un tracteur sur lequel un outil est attelé pour ramasser et exporter les feuilles. Dans les endroits inaccessibles au tracteur ils ramassent les feuilles soit avec des râteaux et des pelles soit à l’aide d’une tondeuse autoportée.
Un entretien spécifique
Certains sites des cimetières demandent un entretien spécifique, c’est le cas au cimetière militaire Français situé dans le cimetière du Sud. Cette parcelle particulière est tondue par un robot tondeur autonome qui met trois jours à effectuer son tour de tonte. A cela nous rajoutons deux agents avec des débroussailleuses pendant deux heures pour les finitions et un agent sur une tondeuse autoportée pendant une heure toutes les deux semaines. Le cimetière militaire Français est composé de plusieurs massifs à floraison saisonnière, de plusieurs massifs arbustifs ainsi que de nombreuse plates-bandes. Un tour d’entretiens complet des « mixed border » comprend le désherbage, la découpe des bordures, la taille des plantes et inflorescence et la séparation/ repiquage des végétaux prend sept semaines à trois agents.