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Journée mondiale de la biodiversité
Au niveau planétaire, la biodiversité s’effondre et l’Homme a une responsabilité indéniable. Et si, pour améliorer la situation, des mesures drastiques devront être prises, chacun peut, à son échelle, agir pour participer à l’effort collectif.
Les villes, à leur niveau, agissent pour atténuer les impacts de nos modes de vie, de nos comportements et pour permettre la prise de conscience du plus grand nombre car elles concentrent une population toujours plus importante.

De quoi parle-t-on ?
La biodiversité est souvent décomposée en trois niveaux : la diversité des écosystèmes dans lesquels les organismes vivent : l’écosystème forestier n’est pas le même que celui des prairies ou celui des déserts ; la diversité des espèces puisqu’un chêne n’est pas le même organisme que la mésange, la chenille ou l’humain ; la diversité génétique car chaque individu d’une espèce ne porte pas la même information génétique, vous et votre frère, votre sœur ou vos parents appartenez à la même espèce mais vous n’êtes pas identiques. La biodiversité s’observe à ces trois niveaux et prend en compte toutes les interactions au sein d’un niveau. Par exemple, la chenille mange le chêne mais est mangée par la mésange qui trouve, dans le chêne, un abri…etc…
Sur Terre, il y a beaucoup, beaucoup d’espèces ! On dénombre à l’heure actuelle près de 5500 espèces de mammifères (438 en France) (dont l’Homme n’en n’est qu’une parmi elles), 9900 espèces d’oiseaux (1769 en France), 280 000 espèces de plantes (19 083 en France), 1 000 000 d’espèces d’insectes (env. 40 000 en France)… et nous ne connaissons qu’un cinquième des espèces existant sur terre. Pour faire court, les chercheurs ont référencé près de 2 000 000 d’espèces et ils estiment qu’il pourrait y en avoir 10 000 000 sur la planète.
La mise en action face aux causes du déclin !
En 2019, l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité, considérée comme étant le GIEC de la biodiversité) publie son rapport sur l’état de la biodiversité mondiale et des services écosystémiques et la situation est grave. 5 causes majeures au déclin de la biodiversité sont identifiées et, à l’échelle de la ville de Lille quelques actions ont pour objectifs de diminuer leur impact.
La cause principale de diminution de la biodiversité est le changement d’usage des terres et des mers qui résulte par exemple de l’utilisation des terres pour l’agriculture et le développement urbain. Cela entraine une fragmentation des milieux et leur artificialisation. La ville s’engage dans une déminéralisation de son espace public. Ainsi, depuis 2019, plus de quinze cours d’écoles ont été désimperméabilisées dans les villes associées de Lille-Lomme-Hellemmes. Ce processus est également le moyen de sensibiliser les élèves, personnels pédagogiques et parents puisque les transformations se font en collaboration avec les enfants afin que les aménagements correspondent à leurs besoins et leurs souhaits.
La seconde cause de perte d’espèces est la surexploitation d’espèces sauvages avec notamment l’importance des déforestations mais également le problème de la surpêche. Pour lutter contre l’exploitation des organismes et leur effet indirect sur les espèces sauvages, les villesrevoient leur manière de considérer l’installation de ruchers. De très nombreuses ruches sont présentes sur le territoire des villes et cela pose des problèmes pour le développement de la biodiversité. En effet, les ruches favorisent une seule espèce d’abeilles, l’abeille domestique, Apis mellifera et, même s’il y a de nombreuses sous-espèces (buckfast, abeille noire, abeille carnolienne, etc.), il ne s’agit que d’une seule espèce ce qui ne fait pas très diversifié. Or, dans l’environnement, il y a également toute une diversité de pollinisateurs (coléoptères, papillons, diptères, abeilles sauvages…). Mais ces espèces, souvent solitaires, ne peuvent concurrencer les abeilles domestiques dont chaque colonie peut contenir 50 000 individus. S’il y a vingt ans il était conseillé d’installer des ruches, ce n’est plus le cas à présent et nous suggérons plutôt de focaliser son attention sur les autres pollinisateurs. Ainsi, la ville de Lille crée des zones de ressources alimentaires (semis de prairies fleuries nectarifères) ou de zones de refuges pour les abeilles solitaires (création de talus sableux pour les abeilles sabulicoles, par exemple).
La troisième cause de déclin de la biodiversité est le changement climatique parce qu’il évolue plus vite que les capacités d’adaptation ou de migration de nombreuses espèces. Pour lutter contre la hausse des températures, les villes se végétalisent. La ville de Lille accorde aux habitants des permis de végétaliser. Ainsi, chacun, sous réserve de la faisabilité du projet, peut demander le creusement d’une fosse au pied de sa façade de maison pour y planter des plantes souvent grimpantes.
La ville plante aussi des arbres sous forme de bosquets ou de forêts de Miyawaki, du nom de son inventeur (Miyawaki 1999), les plantations sont très denses (3 à 5 arbres au mètres carré) pour accélérer la croissance des arbres en stimulant la compétition entre les essences plantées. Si ce type de forêt est bien connu dans les régions tropicales, elles sont plus récentes et donc moins suivies en Europe. Les villes, et Lille en particulier, deviennent des terrains d’expérimentations où les écologues essaient différents systèmes pour donner à la ville une certaine forme de résilience. Les événements de plantations de ce type de forêts sont autant de moments de sensibilisation des populations aux enjeux liés aux bouleversements climatiques et à la perte de biodiversité. C’est aussi l’occasion pour les habitants de s’approprier l’espace et sans doute dans le futur d’être vigilants sur son bon état écologique.
La quatrième cause reconnue par l’IPBES regroupe les pollutions de l’environnement qu’elles soient de l’eau, de l’air, des sols, lumineuses, sonores. La ville de Lille lutte depuis plus de dix ans contre la pollution lumineuse. Son action fait l’objet de travaux de recherche transdisciplinaires.
En 2013, le projet Trame noire en écologie et sociologie évaluait l’acceptation par la population et l’efficacité pour la faune, notamment les chauves-souris, de nouvelles politiques d’éclairage au niveau de la Citadelle. Puis, en 2015, le projet LUCIOLE valide l’utilisation de la détection de présence qui permet d’augmenter l’intensité de l’éclairage uniquement quand des piétons passent à proximité. Les résultats montrent que ces actions sont bien perçues par les habitants et que la faune est favorisée. D’ailleurs, nous avons pu observer, durant le projet, la présence du murin des marais, l’espèce de chauves-souris la plus rare dans la région et non observée sur Lille jusqu’alors.
La dernière grande cause du déclin de la biodiversité est due à la présence d’espèces exotiques envahissantes. Ces espèces arrivent dans un milieu grâce aux transports humains, s’y installent et réussissent à proliférer car elles n’ont pas de prédateurs ni de concurrents. De ce fait, les espèces exotiques envahissantes déséquilibrent les milieux et favorisent la perte d’espèces et donc la diminution de la biodiversité locale.
Les villes tentent de lutter contre ces indésirables dont on peut citer les plus fréquentes : la renouée du japon, le buddléia ou la perruche à collier. Pour la renouée du japon, la ville de Lille réalise des plantations d’arbustes à croissance rapide (noisetiers, saules des vanniers ou d’autres espèces de végétal local) pour créer de l’ombre rapidement, étouffer les renouées du japon et ainsi limiter leur croissance.
Des projets participatifs pour agir ensemble !
Face aux enjeux liés à l’érosion de la biodiversité il est possible de désespérer de la situation. Cependant, il est aussi possible d’intervenir, et à toutes les échelles ! Chaque individu peut requestionner son mode de vie pour tenter de l’adapter aux exigences dues à la dégradation de l’environnement. De même les collectivités se doivent d'agir sur leur territoire afin de modifier les usages et d’orienter la métamorphose urbaine vers des solutions soutenables pour conserver une ville vivante en 2100.
Ainsi, la Ville de Lille mène de nombreux projets qui permettent aux citoyens d’aider à améliorer la connaissance des professionnels et des scientifiques sur la biodiversité pour mieux la protéger.
Parmi eux on peut citer :
Le programme d’animations « Découvrir la biodiversité de mon quartier ».
C’est un programme que la Ville mène en partenariat avec 3 associations (la Ligue de Protection des Oiseaux, Nord Nature Chico Mendes et le Groupe Ornithologique et Naturaliste). Ces associations proposent diverses activités nature adaptées à chaque quartier et commune associée : balades, conférences, rallyes nature, découverte du monde des insectes, de l’écosystème mare, des pollinisateurs…
A travers ces animations, l’idée est de créer, à terme, un engouement pour les divers protocoles de sciences participatives.
Les sciences participatives pour la biodiversité sont des protocoles et activités simples, que chacun de nous peut réaliser, et qui permettent de recueillir des données sur la faune et la flore (Mission hérisson, SPIPPOL, Sauvage de ma rue…). Ces données sont ensuite transmises à des scientifiques et des professionnels afin d’améliorer les connaissances naturalistes.
Retrouvez le programme ci-dessous :
Programme d'animations 2025
Le projet « Entendre la nature de ma ville »
Il consiste en l’installation d’un enregistreur automatique des chants et cris d’oiseaux chez vous, sur une période de 2 semaines… Dans votre jardin, sur votre balcon, dans votre cour, ou tout simplement en vous baladant dans votre quartier ! L’enregistreur est relié à une application sur smartphone qui vous permet de déterminer, en direct, les oiseaux autour de vous !
Plus d’informations : A la recherche de Lillois curieux de nature ! / Actualités / Nature à Lille - www.lille.fr/Nature-a-Lille