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De la Renaissance aux Lumières

Lille aux temps modernes
Lille recueille les bienfaits du retour au calme sous le règne de Philippe le Beau (1482-1506). Sa tradition textile se renforce avec l'essor de la fabrication d'étoffes légères. Elle s'impose au XVIe siècle sur un marché dopé par la demande de la clientèle française et européenne.
Conséquence logique de ce dynamisme, sa population augmente. Elle étouffe bientôt dans les limites de ses murs. Mais la peste rôde. Sous Charles Quint, elle frappe Lille six fois ! Devant l'ampleur des désastres, on pare au plus pressé. Les maisons infestées sont marquées d'une croix. Les suspects de peste ne peuvent circuler qu'en tenant à la main une verge blanche de 3 à 4 pieds de long pour « servir de préservation aux gens sains »…
Lille pourtant résiste. Son élan vital, porté par ses manufactures, n'est pas brisé par ces pertes. Ce qui fait dire à Louis Guichardin dans sa Description des Pays Bas (1567) : « Lille est belle et riche ville, pleine de bons édifices, de grande noblesse et de grand nombre de gros marchands menant grande fabrique ».
Des Lillois français malgré eux
Lille est restée fidèle à l'Eglise quand, à la fin du XVIe siècle, catholiques et protestants se déchirent.
Elle entre dans un XVIIe siècle plutôt prospère, marqué par une grande activité artistique. Les Lillois commandent des toiles aux maîtres de la toute proche école d'Anvers : Rubens, Van Dyck et Jordaens.
Dans les rues, les demeures de pierre et de brique remplacent progressivement les maisons de bois. On voit fleurir des décors surchargés de fruits, de feuillages, de cornes d'abondance ou de têtes d'angelots.
En août 1667, Lille est rattachée à la France. Elle n'apprécie guère, mais Louis XIV est suffisamment subtil pour désarmer la méfiance des bons sujets flamands.
Dès 1670, Vauban s'attaque à la construction de la citadelle et inspire l'agrandissement de la ville avec de nouveaux quartiers au nord-ouest.
Une Capitale provinciale aux temps des lumières
La vocation commerciale de Lille s'affirme, plus que jamais, au XVIIIe siècle. Elle n'a plus le privilège d'être la seule autorisée à confectionner tous les tissus et souffre de la concurrence des villes voisines. Sa manufacture lainière s'effondre, mais Lille est sauvée par la diversification de ses activités : dentelleries, raffineries de sucre, fabriques de faïence… Mais si les négociants vivent dans l'opulence, le petit peuple souffre. On sait ici ce que pauvreté veut dire.
Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, pourtant Lille ne s'emballe pas pour leur philosophie. Ici, on ne badine pas avec la foi catholique et les usages. De là à dire qu'on y manque d'ouverture intellectuelle? L'accueil favorable réservé à la franc-maçonnerie témoigne du contraire. Les Lillois sont curieux : ils goûtent sans modération les plaisirs de la musique et du théâtre…