Préserver la vie sauvage en ville

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La faune fait son retour en ville

Certaines espèces trouvent un refuge de fortune en ville : chouettes, hérissons, renards, fouines pour ne citer qu’eux.

Le retour de la faune sauvage est dû à de multiples facteurs aussi divers les uns que les autres :

• la destruction de leurs habitats en campagne,
• des températures plus élevées dans les villes en hiver,
• un stock de nourriture plus important lié à nos déchets,
• davantage de fleurs sans pesticides

La Ville agit pour mieux les accueillir

• La rénovation des bâtiments, indispensable pour les économies d’énergie, rebouche parfois tous ces petits trous dans les murs, sous les toits, dans lesquels nichent les oiseaux. Des nichoirs en bois peuvent être installés en remplacement.

• La gestion parcellaire limite parfois l’évacuation des eaux de pluie vers les égouts. Des trous d’eau, des mares, des noues sont alors reconstitués et offrent aux animaux des lieux d’abreuvement, de baignade, de boue pour des nids.

• L’éclairage public peut altérer la vie nocturne de la faune sauvage :de nombreux insectes sont attirés (vers luisants, papillons), tandis que les chauves-souris ne peuvent plus franchir ces barrières lumineuses. Recréer une trame noire sert à protéger les animaux. La Ville de Lille a ainsi mis en place le Plan Luciole.

Créer des refuges

Les équipes municipales ont aussi élaboré un plan de grande envergure pour réinsérer des abris, des points de nidification et de nourrissage sur les espaces de nature :

• Des écuroducs : pour permettre aux écureuils de traverser dans les hauteurs les voies de circulation

• Des nichoirs (dans 79 écoles)

• Des abris pour hérissons

• Une tour à hirondelles (au coeur du Jardin du Bizardin) : pour compenser la raréfaction des sites de reproduction

• Des radeaux : pour filtrer l’eau et accueillir les oiseaux d’eau sur une île à l’abri de tous.

La Ville de Lille a également pris l’initiative de réaliser des ateliers de participations citoyennes en proposant aux Lillois de venir créer des micro-boisement et espace vert afin de contribuer à la protection de la faune et la flore.

Vous aussi, vous pouvez agir

Pour continuer à améliorer la qualité de vie des animaux sauvages :

•  Vous pouvez végétaliser les espaces (jardin, balcon, lieu de travail…) en plantant des arbres, des arbustes et des fleurs locales et adaptées au terrain. C’est notamment possible, grâce au permis de vegétaliser.

•  Dans vos jardins, laissez une zone sauvage sur 10 à 15% : herbes hautes, tas de bois, des fleurs mellifères/nectarifères, des orties.

• Installez des abreuvoirs et plans d’eau toute l’année, ainsi que des mangeoires en hiver. 

Enfin, pourquoi ne pas devenir bénévole dans une association de protection animale, participer à des plantations citoyennes, à des actions de remédiation de sites naturels ?

Retrouvez tous nos conseils dans le guide du bien-être animal !

Pour aller plus loin 

La Ville de Lille a mis à jour un guide intitulé « Guide de l’animal en ville » qui vise à informer et à sensibiliser à la question animale au sens large car il n’aborde pas que les animaux de compagnie, mais également les animaux errants, les animaux sauvages, les actions municipales et le tissu associatif…