Une épicerie solidaire déjà populaire

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Une après-midi par semaine, la grande salle de la maison de quartier remplace ses activités ludiques pour les enfants ou ses réunions par des étagères garnies de produits alimentaires et d’hygiène. Depuis le 1er décembre, cet équipement de proximité a ouvert une épicerie sociale et solidaire.

« Actuellement, il en existe treize à Lille, et chaque projet est différent, fruit d’une histoire à la fois personnelle et collective », remarque Jean-François Accart.

Comment aider ?

Et le directeur des lieux de raconter l’origine de l’aventure : « Pendant le confinement, nous avons accueilli beaucoup d’étudiants qui trouvaient chez nous le wifi et du café, mais aussi la possibilité de rencontres, indispensables en cette période d’isolement. Nous avons constaté que nombre d’entre eux vivaient des réalités financières difficiles et avons cherché comment les aider. »

C’est ainsi qu’est née l’épicerie sociale et solidaire du Vieux-Lille dont le principe est partout le même : proposer des raviolis, de l’huile, de la soupe, des rasoirs, du déodorant ou encore des fruits frais à 10 ou 15 % de leur valeur réelle, sous conditions de ressources.

UNE DOUZAINE DE BÉNÉVOLES

L'épicerie s’adresse aux personnes de tous âges qui dépassent le plafond des Restos du Cœur mais qui ont néanmoins des difficultés pour faire leurs courses.

« Pour assurer toutes les missions nécessaires d’approvisionnement, de gestion des stocks, de comptabilité, de manutention ou encore d’accueil, une douzaine de bénévoles se sont portés volontaires », se réjouit le directeur.

Avec des partenaires

Une professionnelle de la maison de quartier accueille les habitants pour vérifier s’ils peuvent en bénéficier *.

L’ANDES (association nationale de développement des épiceries solidaires) a apporté une aide financière et méthodologique et la Banque Alimentaire fournit les produits alimentaires et d’hygiène.

Également de la partie, le Gardin de Marianne, association qui collecte les fruits et légumes déclassés ou invendus au MIN de Lomme pour les redistribuer. La maison de quartier est en discussion avec un EHPAD du secteur et les Petits Frères des Pauvres qui pourraient aussi ouvrir un point de distribution d’ici l’été prochain.

Car les besoins sont grands et le bouche-à-oreille fonctionne déjà bien !

Par V.P.

* lea.lasniermqvl@gmail.com