Quand on aime, on ne compte pas !

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Voilà une vingtaine d’années, Grégory Louvetz commence à récupérer des maillots de joueurs auprès de copains. Il tombe aussi sur des articles du LOSC, dans des braderies où il aime chiner, et sur des passionnés qui se donnent des tuyaux. « C’est là que ma collectionnite aigüe a démarré », note Grégory.

Un ballon de 1948, un siège de l’ancien stade Grimonprez-Jooris, un blason des années 50, des coupures de journaux, revues et photos, des décapsuleurs, draps, crayons et tellement d’autres, Grégory a d’abord mis la main sur tous les objets estampillés LOSC. 

De 1930 à nos jours

« Aujourd’hui, j’ai recentré ma collection autour des fanions, et des objets antérieurs aux années 80 ». Même s’il rêve de mettre la main sur le maillot d’un joueur du LOSC-Rennes, match événement du 24 novembre dernier, pour les 80 ans du club lillois. 

Des maillots, Grégory en compte environ 450, de 1930 à nos jours, tous ou presque portés par un joueur. Entre autres exemples, il raconte : « j’étais en déplacement à Liverpool pour l’Europa League, en 2010, le capitaine, Rio Mavuba, a lancé son maillot en tribune, devinez qui l’a attrapé ! ».

Des cotes et des souvenirs

Aujourd’hui, les choses ont changé. « Depuis l’arrivée des ventes sur internet, c’est devenu un véritable business », regrette-t-il. « Les maillots ont une cote, et celles de certains joueurs peuvent atteindre jusqu’à 5000 euros, des acheteurs asiatiques ou américains en ont fait des objets de placement ».

Grégory a fait connaissance avec le LOSC à la fin des années 80, d’abord à la radio, puis au stade, avec son grand-père, son père et son oncle. Aujourd’hui toujours, il ne rate pas un match, à domicile, et fait certains déplacements, en France et à l’étranger.

Si ses trois filles s’y intéressent, c’est surtout le fiston, Corentin, qui vibre avec lui.

Jusqu'au bout !

 « Par tous les temps, quels que soient les résultats, un vrai supporter ne lâche jamais son équipe, je serai toujours là, jusqu’au bout ». Il était donc là, par exemple, lorsque les joueurs lillois évoluaient en division 2, entre 1996 et 1999. « Puis ils ont fait une remontée fantastique, jusqu’à se retrouver en Coupe d’Europe, en 2001, pour la première fois de leur histoire ». Ce qui a valu à Grégory l’un de ses meilleurs souvenirs de supporter : le premier match européen, à domicile, contre Parme.

Autre souvenir indélébile, lorsque « son » équipe a réalisé un doublé historique, vainqueur de la Coupe de France et champion de France, en 2011, « peu de clubs ont réussi à faire ça » !

Par Valérie Pfahl 

. https://www.collectionlosc.com