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Zero Waste Lille bouscule les habitudes

L'association s'active autour d'une idée qui la motive : le meilleur déchet, c'est celui que l'on ne produit pas.

La maison de poupée zéro déchets pour sensibiliser concrètement grands et petits. © Zero Waste Lille

Zero Waste, association d’abord parisienne, est arrivée à Lille en 2016, à l’initiative de quatre Lilloises engagées, à titre personnel, dans une démarche « zéro gaspillage, zéro déchet ». « Une envie de sensibiliser le plus grand nombre, à Lille et dans la métropole », résume Alice Louis, l’une des fondatrices.

En plus de rendez-vous donnés régulièrement au grand public et d’échanges plus ciblés avec les commerçants, Zero Waste Lille est associée aux actions de plaidoyer. « Nous ne sommes pas des experts mais nous représentons les citoyens dans les prises de décisions réglementaires des pouvoirs publics pour réduire les déchets », explique Alice.

Exemple, celui du compostage des biodéchets (alimentaires ou d’espaces verts) qui sera obligatoire pour tous en 2024.

Sensibiliser aux petits gestes

L’association présentera son festival « Bazaardons nos déchets », lancé par un spectacle d’improvisation le 19 novembre en soirée, puis une journée de sensibilisation le dimanche 20.

Au programme : l'exposition à taille réelle "ma maison zéro déchet", des conférences, des ateliers pratiques, des courts-métrages et un parcours dans Lille pour repérer les sites de compost, les boutiques d’occasion et les commerces de vrac. Et le mercredi 23 sera consacré aux enfants.

« On ne change pas son mode de vie du jour au lendemain », précise Alice, « ce sont des petits gestes du quotidien qui rentrent dans les habitudes. Comme acheter ses céréales ou son huile en vrac, utiliser des mouchoirs ou des serviettes hygiéniques en tissu lavables, prendre une gourde pour boire au bureau ou des bouts de tissu pour emballer ses cadeaux, remplacer le gel douche par un savon solide ou encore réparer plutôt que jeter.

"Depuis six ans d’actions, nous constatons que les choses progressent et que les habitants sont de plus en plus en demande d’informations concrètes ».

Par Valérie Pfahl



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Crédit : Thomas Lo presti.
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