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Femme et création d'entreprise : la nouvelle formation

Après un premier succès de « We’Up », l’association Little Big Women lance une deuxième session de cette formation destinée aux femmes qui ont un projet de création d’entreprise. Rendez-vous les 24 juin et 1er juillet pour en savoir plus.

© LBW

Elles ont apprécié « l’émulation, le renforcement de l’estime professionnelle et la coopération intelligente ». Elles disent aussi avoir trouvé « du contenu concret » adapté à leurs besoins et « un réseau ».

Ces douze femmes viennent de suivre une formation inédite « We’Up », initiée par Little Big Women. Avec comme point commun la volonté de créer leur entreprise.

Pendant six mois, elles ont planché, entourées de conseillers, d’entrepreneures, d’experts et de coaches, autour de trois grands objectifs : acquérir les bons outils pour construire leur projet, apprendre le métier d’entrepreneure et adopter la bonne posture.

Deuxième session en vue

Little Big Women a profité d’un appel à projet de la Région sur les formations innovantes pour proposer « We’Up » (Women Entrepreneuship Up). Et a obtenu un financement pour une expérimentation sur deux ans.

Le démarrage de la prochaine session est prévu le 19 septembre. Le recrutement va démarrer suite à aux réunions d’information de ces vendredi 24 juin et 1er juillet (*).

Une formation à 360°

« Des formations sur la création d’entreprises, ça existe déjà, elles sont surtout axées sur l’étude de marché », remarque Fatiha Legzouli, directrice de Little Big Women, association soutenue par la Ville, « nous avons donc réfléchi et misé sur notre expérience et nos compétences depuis plus de vingt ans pour proposer une approche différente ».

Résultat : en plus de faire son étude de marché, cette nouvelle formation permet de répondre aux spécificités de l’entrepreneuriat féminin.

La formation se décline à travers un apprentissage à 360 pour chaque thématique : la stratégie commerciale et marketing, la stratégie de communication, la stratégie financière, la gestion du temps et le management. Elle prend en compte les compétences mais aussi les comportements pour entreprendre, du savoir-faire au savoir-être.

Esprit de groupe

Avec We’Up, il ne s’agit pas uniquement d’un accompagnement individuel. Les femmes intègrent des ateliers collectifs et se retrouvent régulièrement pour s’entraider et co-construire. Elles ont apprécié de pouvoir « réfléchir à plusieurs, d’avoir un retour, des effets miroirs, tout cela faisant grandir ». Mais aussi de s’être « sentie portée par l’esprit de groupe et se nourrir des visions et des postures de chacune ».

Modèles un peu trop masculins !

« Les femmes qui se lancent doivent incarner la posture d’entrepreneure alors que souvent, l’éducation a véhiculé des stéréotypes qui les ont conduit à minimiser leur place et leurs projets dans le monde professionnel », constate Fatiha Legzouli qui a elle-même mené des études sur le sujet. Et la directrice de confirmer que les modèles de chefs d’entreprises bougent mais restent encore trop masculinisés.

La formation We’Up leur permet de prendre leur place dans l’entrepreneuriat et de s’y sentir légitime.

Combien vous gagnez ?

Autre exemple : le rapport à l’argent reste une question complexe pour les femmes. Beaucoup d’entre elles sont avant tout motivées par des questions d’éthique et de sens à donner à leurs projets avant de parler argent. Or, « pour convaincre un banquier, il faut lui dire combien on va gagner et comment on va se développer », rappelle Fatiha.

Et il n’est pas impossible de parler argent tout en gardant ses valeurs. Elles peuvent ainsi apprendre à « vendre leur projet » efficacement grâce à l’intervention d’une ex-banquière devenue coache.

(*) Réunions d’information vendredi 24 juin et vendredi 1er juillet de 9h30 à 11h, 235 bd Paul Painlevé.

Suite à ces réunions, un questionnaire sera remis aux participantes qui le souhaitent. Une première sélection sera ensuite réalisée par l’équipe de « We’Up » qui proposera des entretiens individuels. Douze femmes feront à nouveau partie de la formation prise en charge par les financeurs publics.



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